«La pauvreté a de nombreux visages. La négligence des enfants aussi. Nos projets montrent que la pauvreté est souvent à l’origine de situations où les parents ne peuvent pas nourrir correctement leurs enfants ou assurer leur prise en charge médicale. Le bien-être émotionnel et psychique des enfants est tout aussi essentiel à leur bon développement que la satisfaction des besoins matériels fondamentaux. Les enfants comme Khadidja, qui ont connu la fuite et les traumatismes, ont besoin d’espaces adaptés et de personnes de référence fiables pour surmonter le choc. Outre le soutien matériel, nous avons donc aussi pour objectif de proposer une assistance
émotionnelle et psychique dans tous nos projets. Nous transmettons ainsi des compétences sociales aux enfants et aux jeunes et des compétences éducatives aux parents. Identifier la négligence, y mettre fin ou mener des actions préventives sont une tâche véritablement colossale. Mais comme le jeune Och, de Mongolie, nous ne baissons pas les bras!»